14 rue Pétrarque
75116 Paris
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Cette opération consiste à réinjecter de la graisse de la patiente prélevée par lipoaspiration (par exemple sur le ventre ou la culotte de cheval), dans d’autres localisations du corps ou du visage qui en sont dépourvues (dans les seins, le visage ou les fesses).
Cette méthode connaît un succès croissant, car elle permet d’éviter aussi bien la présence d’un corps étranger qu’une cicatrice. Je l’utilise aussi beaucoup en chirurgie réparatrice et en reconstruction mammaire, après un cancer.
Pourquoi ?
Parce que le visage s’est creusé au fil du temps, pour redonner du volume aux joues, ou combler des rides.
Parce que l’on trouve ses fesses trop plates, et qu’on aimerait les avoir plus rebondies.
Parce que après un accident ou une chirurgie, la cicatrice a laissé un creux sur une partie du corps.
Pour une augmentation naturelle du volume des seins, du galbe et du décolleté, tout en enlevant une surcharge graisseuse localisée ailleurs.
Comment ?
L’intervention se déroule le plus souvent sous anesthésie générale, en ambulatoire.
Aujourd’hui, les canules sont très fines et permettent à un bon chirurgien de s’adapter parfaitement à la zone à opérer. La graisse est réinjectée en divers petits endroits, pour optimiser les chances de prise de greffe. Après chaque injection de graisse, il en existe systématiquement une partie qui va se résorber en quelques semaines.
Suites et résultat.
Les suites opératoires sont un peu douloureuses et justifient un traitement antalgique adapté pendant les huit premiers jours. La douleur est fugace lors du changement de position et correspond à de grosses courbatures.
La douche est autorisée dès le lendemain.
Le plus souvent, un vêtement de contention type Panty sera mis en place en fin d’intervention et sera conservé environ un mois, nuit et jour. Un œdème important apparaît vers le deuxième jour et persiste pendant plusieurs semaines, de même que des ecchymoses (bleus).
Les soins postopératoires (outre les antalgiques) comprennent en général une antibiothérapie et une anticoagulation préventive, pour diminuer le risque de phlébite.
Les pourcentages de résorption varient selon les études, mais on peut retenir celui d’au moins 30 %. La prise de greffe se fait en trois mois.
Le résultat définitif s’apprécie après six mois.
Risques.
Les principaux risques locaux de cette intervention sont les insuffisances de résultat et les irrégularités, qui peuvent être corrigées éventuellement grâce à une retouche.
Les risques généraux sont ceux de la lipoaspiration.
Les autres complications, très rares, sont détaillées dans la fiche d’information de la SoFCPRE.